Alain Juppé appelle à "aider militairement la résistance syrienne"

"Je sais bien que le Conseil de
Sécurité est bloqué par le veto des complices du régime syrien, Russie en tête.
Je sais quel le respect de la légalité internationale, c'est-à-dire
 l'autorisation dudit Conseil préalablement à tout emploi de la force, est
un principe de base de notre diplomatie. Mais il n'est pas besoin d'invoquer
Antigone pour se souvenir qu'il existe des lois non écrites qui l'emportent sur
le droit positif.  Il faut donc aujourd'hui s'affranchir des blocages
onusiens et aider militairement la résistance syrienne" écrit Alain Juppé sur son blog.

"Il nous restera le silence de la complicité"

Dans le même temps, l'ancien ministre des Affaires étrangères se dit conscient des risques : "C'est risqué. Je
connais les objections, sérieuses, qu'on peut soulever à l'encontre de toute
intervention. Mais la seule alternative, c'est la poursuite du martyre du
peuple syrien. Il ne faudra plus, alors, continuer à verser des larmes de
crocodile. Il nous restera le silence de la complicité".

Un débat relancé déjà en mars dernier *

Déjà en mars dernier, Laurent Fabius s'était prononcé sur France Info pour que la France livre des armes à la résistance syrienne. C'est ce que souhaitait également la Grande-Bretagne. Alain Juppé avait alors approuvé une "décision lourde de conséquences".

Un projet qui avait été abandonné.* L'Union européenne se contentant [de lever sous conditions l'embargo sur les armes à destination des rebelles ](http://www.franceinfo.fr/europe/l-ue-leve-l-embargo-sur-les-armes-pour-les-rebelles-syriens-sous-conditions-1003743-2013-05-28). C'était à la fin du mois de mai.
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