: Vidéo Au Zimbabwe, des manifestants, fleurs à la main, sont tabassés par les forces antiémeute
Une vague de contestation accuse le président Robert Mugabe, au pouvoir depuis trente-six ans, de détruire l'économie du pays.
Le mouvement de contestation s'intensifie au Zimbabwe depuis plusieurs semaines, et des manifestations d'opposants au président Robert Mugabe sont violemment réprimées par la police. Jeudi 18 août, deux activistes portant des fleurs devant le bureau central de la police d'Hararé, la capitale du Zimbabwe, ont été violemment tabassés par les forces de l'ordre.
Les deux hommes avançaient vers le poste de police, tenant chacun un bouquet de fleurs en signe de manifestation pacifique, lorsque les forces de police ont chargé à coups de matraque. Les deux hommes interpellaient les policiers antiémeute sur des personnes arrêtées lors d'une manifestation violemment réprimée la veille, toujours à Hararé.
In a July 22 memo to their board, the @AfDB_Group said #Zimbabwe was "committed to human rights reform." #ThisFlag pic.twitter.com/vJ0bJ6Q9ty
— Jeffrey Smith (@Smith_JeffreyT) 18 août 2016
Mugabe a prévenu que la contestation était inutile
Cette vague de contestation, fait rare au Zimbabwe, accuse Robert Mugabe, au pouvoir depuis trente-six ans, de détruire l'économie du pays. Un mécontentement renforcé par l'incapacité du gouvernement, à court de devises, de payer ses fonctionnaires en temps et en heure. Le président Mugabe a déjà comparé les manifestations contre son régime aux révolutions arabes qui ont fait tomber, en 2011, plusieurs chefs d'Etat, tout en prévenant que la contestation était inutile.
Sur internet a fleuri ces dernières semaines le hashtag #ThisFlag ("Ce drapeau"), l'étendard zimbabwéen étant devenu un symbole de la contestation.
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