Au Maroc, la ville d'Oujda interdit les oliviers, accusés de provoquer des allergies
Les habitants devront les arracher d'ici à la fin de l'année.
La mesure est inédite. La ville d'Oujda, capitale de l'Oriental, région frontalière de l'Algérie, a décidé d'interdire les oliviers en raison des risques d'allergie liés à leur pollen. Les 500 000 habitants devront donc arracher d'ici à la fin de l'année les milliers d'oliviers plantés dans le périmètre de cette ville, qu'ils soient sur les trottoirs, autour des maisons ou dans les jardins publics. Le site marocain Médias24 l'a révélé, mercredi 17 septembre.
A la période de la floraison, au printemps, le pollen de l'olivier "est l'une des principales causes d'allergie respiratoire saisonnière", a expliqué le maire d'Oujda, Omar Hjira, pharmacien de profession. Or les oliviers représentent "90% des arbres plantés ces dernières années dans certains quartiers", a-il précisé à Médias24. Le maire a assuré que l'arrêté municipal était approuvé par une large partie des habitants.
L'opération pourrait prendre jusqu'à cinq ans
Si les oliviers n'ont pas été arrachés au 31 décembre, l'agence urbaine s'en chargera aux frais des propriétaires, a prévenu le maire, tout en reconnaissant que l'opération pourrait prendre jusqu'à cinq ans en raison des milliers d'arbres concernés. Les oliviers déplantés doivent en principe être replantés hors des limites de la ville par leurs propriétaires, ou vendus.
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