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Une centaine de personnes massacrées dans l'est de la RD Congo

La tuerie a été perpétrée près de la ville de Beni, dans le Nord-Kivu, une province plongée dans la violence depuis plusieurs mois. On ignore qui a perpétré ces massacres.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des proches d'une victime de rebelles ougandais portent son corps dans un village près de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 21 octobre 2014. (KENNY KATOMBE / REUTERS)

A nouveau, la violence frappe l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Une centaine de personnes ont été massacrées près de Beni, ont indiqué, lundi 24 novembre, des députés de la région.

Ce nouveau carnage remonte à jeudi. Il porte à plus de 200 le nombre de civils tués dans cette zone du nord de la province du Nord-Kivu depuis la première moitié d'octobre, début d'une série de massacres perpétrés par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).

Pas de bilan définitif

Toutefois, on ignore l'identité des responsables de cette tuerie pour le moment. "J'ai le chiffre de 95 corps qui ont été enterrés dans une fosse commune", ainsi que "neuf autres qui ont été présentés aux autorités" dans une morgue, a déclaré Juma Balikwisha, député de l'opposition. "On n'a pas encore un bilan définitif. C'est entre 70 et 100 personnes tuées", a dit pour sa part Albert Baliesima, député de la majorité. "On nous a expliqué que les [Forces armées de la RDC, FARDC] ne voulaient pas que les gens aillent plus loin" dans la brousse, où d'autres corps pourraient encore être découverts.

Selon une source administrative, le massacre perpétré jeudi dans quatre localités voisines situées entre la ville de Beni (située à 250 km au nord de Goma, capitale du Nord-Kivu) et celle de Mbau, à une vingtaine de kilomètres plus au nord, ont fait "au moins 80 morts"Joint par téléphone, un habitant de la zone a affirmé à l'AFP qu'on avait "ramassé 95 corps en brousse", et qu'ils avaient été ensevelis dans le village de Tepiomba

Le gouvernement de Kinshasa n'a fait aucune déclaration au sujet de ce massacre depuis jeudi.

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