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Un flot de réfugiés libyens en Tunisie
La crise en Libye pourrait bien avoir des répercussions sur la Tunisie. Notamment en raison de l’afflux de réfugiés libyens qui fuient les troubles dans leur pays.
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«La situation économique dans notre pays est précaire et on ne peut pas supporter (l'arrivée) de centaines de milliers de réfugiés» comme en 2011, lors du conflit qui a abouti à la chute du régime de Kadhafi, a souligné le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, le 30 juillet 2014. «Nous fermerons les frontières si l’intérêt national l’exige», a-t-il ajouté. Des frontières longues de plus de 450 kilomètres.
Selon lui, on compte une moyenne quotidienne de «5000 à 6000 personnes» venues de Libye. Conséquence : Tunis a demandé à l’ONU d’être «présente en force pour faire face aux flux de réfugiés» le cas échéant.
Le camp de Choucha (sud-est), géré par le Haut Commissariat aux réfugiés et fermé en 2013, a d’ailleurs été réactivé à toutes fins utiles. Avant le début de la crise, le pays comptait déjà sur son sol plus d’un million de Libyens, arrivés depuis 2011 et le début de l’insurrection qui a emporté le régime de Mouammar Kadhafi.
Au-delà des craintes que peut susciter cet afflux humain sur l’économie, certains mettent en avant le risque que s’y glissent des djihadistes. «Ceux-ci pourraient renforcer les groupes déjà présents sur le sol tunisien. Et donc fragiliser un peu plus le pays», explique un journaliste tunisien.
Selon lui, on compte une moyenne quotidienne de «5000 à 6000 personnes» venues de Libye. Conséquence : Tunis a demandé à l’ONU d’être «présente en force pour faire face aux flux de réfugiés» le cas échéant.
Le camp de Choucha (sud-est), géré par le Haut Commissariat aux réfugiés et fermé en 2013, a d’ailleurs été réactivé à toutes fins utiles. Avant le début de la crise, le pays comptait déjà sur son sol plus d’un million de Libyens, arrivés depuis 2011 et le début de l’insurrection qui a emporté le régime de Mouammar Kadhafi.
Au-delà des craintes que peut susciter cet afflux humain sur l’économie, certains mettent en avant le risque que s’y glissent des djihadistes. «Ceux-ci pourraient renforcer les groupes déjà présents sur le sol tunisien. Et donc fragiliser un peu plus le pays», explique un journaliste tunisien.
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