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Soudan : plus de 20 civils tués dans la chute d'obus sur un marché proche de Khartoum

Depuis le début du conflit entre l'armée soudanaise et un groupe paramilitaire, en avril, plus de six millions de personnes ont été déplacées et la plupart des infrastructures du pays ont été détruites.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des ruines et des véhicules carbonisés après une précédente attaque sur un marché de Al-Fasher, au Soudan, le 1er septembre 2023. (AFP)

Depuis plusieurs mois, le Soudan est déchiré par la guerre entre deux généraux rivaux. Selon un communiqué d'une ONG qui documente les victimes civiles dans ce conflit, "plus de 20 civils ont été tués et d'autres ont été blessés", dimanche 5 novembre, par la chute d'obus sur un marché situé dans une banlieue proche de Khartoum, la capitale.

"Lors d'échanges de tirs intenses entre les belligérants, des obus sont tombés sur un marché d'Omdourman", précise le communiqué du Comité d'avocats prodémocratie. La veille, au moins 15 civils avaient été tués par "des obus tombés sur leurs maisons" à Khartoum, avait fait savoir cette fois une source médicale.

Les négociations piétinent 

Déclenchée le 15 avril, la guerre entre l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide, le groupe paramilitaire du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 9 000 morts, selon une estimation de l'ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), considérée comme très largement sous-estimée. Elle a aussi déplacé plus de 6 millions de personnes et détruit la plupart des infrastructures.

Des pourparlers entre les belligérants ont repris fin octobre dans la ville saoudienne de Jeddah, visant "à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, à établir des cessez-le-feu et d'autres mesures de confiance, et à progresser vers une cessation permanente des hostilités", selon les autorités saoudiennes. Mais jusqu'ici, les tentatives de médiation précédentes n'ont abouti qu'à de brèves trêves, qui ont été systématiquement violées.

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