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Vidéo Kevine raconte son dur quotidien en Tunisie sur TikTok

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Afin d'offrir une meilleure vie à sa fille, Kevine a quitté la Côte d'Ivoire pour la Tunisie il y a deux ans. À travers des vidéos TikTok, elle montre son quotidien et la dure réalité dans son pays d'accueil.
VIDEO. Kevine raconte son dur quotidien en Tunisie sur TikTok Afin d'offrir une meilleure vie à sa fille, Kevine a quitté la Côte d'Ivoire pour la Tunisie il y a deux ans. À travers des vidéos TikTok, elle montre son quotidien et la dure réalité dans son pays d'accueil. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Afin d'offrir une meilleure vie à sa fille, Kevine a quitté la Côte d'Ivoire pour la Tunisie il y a deux ans. À travers des vidéos TikTok, elle montre son quotidien et la dure réalité dans son pays d'accueil.

"Vous qui faites venir les gens, dites la vérité. Vous mentez aux gens, pour qu'ils viennent et quand on vient ici, on voit la vraie réalité." Kevine est ivoirienne. Elle vit en Tunisie depuis qu'elle a quitté sa famille dans l'espoir d'un avenir meilleur pour elle et sa fille. Mais son émigration en Tunisie ne s'est pas déroulée comme prévue. "Lorsqu'ils nous emmènent ici, ils nous mentent, que nous venons, faire un travail de supermarché. Ils nous disent, qu'il y a des coins, qu'ils veulent, beaucoup de filles, pour travailler et que le salaire est de 300 000 fcfa. Mais lorsque nous arrivons ici, nous voyons que ce n'est pas la réalité", déplore-t-elle.

Des salaires particulièrement bas

Malgré les déconvenues, Kevine a décidé de rester, pour l'argent. "Je travaille par jour 8 heures de temps, cela me fait 9 euros", confie-t-elle. Elle reste également pour soutenir toutes celles, qui comme elle, ont tenté l'aventure. "C'est grâce à elle que nous sommes au champ parce qu'au début on avait honte", raconte une amie de Kevine. Aujourd'hui, elle utilise TikTok pour sensibiliser les femmes ivoiriennes et compte déjà plus de 6000 abonnés. Comme Kevine, elles sont de plus en plus d'Ivoiriennes, à migrer en Tunisie, avec le risque de se faire arnaquer ou de tomber dans les bras de trafiquants. 

En 2019, selon l'OIM, la Tunisie comptait plusieurs centaines de femmes ivoiriennes en situation de "servitude domestique". 

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