Cet article date de plus de six ans.

LA PHOTO. Kenya: la pluie à Dadaab rend les conditions de vie encore plus dures

Le complexe de réfugiés de Dadaab, au Kenya, compte quatre camps – Hagadera, Dagahaley, Ifo et Ifo2 –, situés à quelque 80 kilomètres de la frontière somalienne. Le premier camp a été établi en 1991, à l'arrivée de Somaliens fuyant la guerre civile. 235.269 réfugiés et demandeurs d'asile y étaient enregistrés fin janvier 2018, selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
les réfugiés s'abritent comme ils le peuvent. Cette femme, aveugle, attend sur un lit sommaire que l'eau baisse dans le camp. De nombreux Somaliens espéraient partir aux Etats-Unis pour retrouver de la famille, mais le décret anti-immigration de Donald Trump a anéanti les espoirs de milliers d'habitants du camp, que Nairobi voudrait bien fermer. Si le projet a été bloqué par la Haute-Cour kényane, obligeant le gouvernement à accueillir les réfugiés, ce dernier refuse de les enregistrer et de leur donner des papiers à leur arrivée dans le pays. Il les privent ainsi d'accès aux biens de première nécessité: nourriture, abri et soins médicaux. Fin 2017, le HCR a dénombré 5400 Somaliens dans ce cas à Dadaab, mais des ONG locales pensent qu'ils seraient bien plus. Rien qu'en 2017, elles estiment que 24.000 personnes venant de Somalie ont franchi la frontière en raison de l'insécurité dans leur pays mais aussi de la sécheresse. (Yasuyoshi CHIBA / AFP)

Après une forte averse, le 17 avril 2018, les réfugiés s'abritent comme ils le peuvent. Cette femme, aveugle, attend sur un lit sommaire que l'eau baisse dans le camp. De nombreux Somaliens espéraient partir aux Etats-Unis pour retrouver de la famille, mais le décret anti-immigration de Donald Trump a anéanti les espoirs de milliers d'habitants du camp, que Nairobi voudrait bien fermer. Si le projet a été bloqué par la Haute-Cour kényane, obligeant le gouvernement à accueillir les réfugiés, ce dernier refuse de les enregistrer et de leur donner des papiers à leur arrivée dans le pays. Il les privent ainsi d'accès aux biens de première nécessité: nourriture, abri et soins médicaux. Fin 2017, le HCR a dénombré 5400 Somaliens dans ce cas à Dadaab, mais des ONG locales pensent qu'ils seraient bien plus. Rien qu'en 2017, elles estiment que 24.000 personnes venant de Somalie ont franchi la frontière en raison de l'insécurité dans leur pays mais aussi de la sécheresse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.