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LA PHOTO: à Rabat, la dépouille de Mobutu attend toujours son retour au pays

Ni nom, ni photo, ni épitaphe, tout juste trois initiales MSS entrelacées sur la grille du caveau attestant qu'il s'agit là de la tombe de l'ancien dictateur zaïrois, Mobutu. Plutôt sobre au vu de l’exubérance du personnage, elle se situe au cimetière européen de Rabat. Une nécropole cachée par de hauts murs blancs où se côtoient sépultures abandonnées et tombes militaires de l'époque coloniale.
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Chassé du pouvoir par la rébellion de Laurent-Désiré Kabila en mai 1997, après 32 ans de règne sans partage, le maréchal à la célèbre toque léopard et à la canne de bois sculpté, en fuite, avait fini par trouver refuge au Maroc chez son vieil ami Hassan II. Rapidement hospitalisé pour un cancer avancé de la prostate, il sera terrassé par la maladie le 7 septembre de la même année, à l'âge de 66 ans. Vingt ans après, sa dépouille repose toujours à Rabat, avec ses deux fils, mais loin de la terre de ses ancêtres. Son rapatriement était pourtant l'un des engagements pris en 2013 par le président de l'actuelle République démocratique du Congo, Joseph Kabila. (Fadel Senna / AFP)

Ici repose Mobutu Sese Seko. Chassé du pouvoir par la rébellion de Laurent-Désiré Kabila en mai 1997, après 32 ans de règne sans partage, le maréchal à la célèbre toque léopard et à la canne de bois sculpté, en fuite, avait fini par trouver refuge au Maroc chez son vieil ami Hassan II. Rapidement hospitalisé pour un cancer avancé de la prostate, il sera terrassé par la maladie le 7 septembre de la même année, à l'âge de 66 ans. Vingt ans après, sa dépouille repose toujours à Rabat, avec ses deux fils, mais loin de la terre de ses ancêtres. Son rapatriement était pourtant l'un des engagements pris en 2013 par le président de l'actuelle République démocratique du Congo, Joseph Kabila.

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