Sarkozy promet au chef des rebelles libyens d'intensifier le soutien de la France
“Le droit est à nos côtés et la France nous a appuyés dès le départ”, a déclaré Moustapha Abdeljalil sur le perron de l'Elysée. Il a expliqué être venu demander à la France d'“intensifier le soutien accordé à la révolution libyenne”.
_ “Nous avons invité le président français à se rendre en visite à Benghazi, je pense que cela serait extrêmement important pour le moral de la révolution”, a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien de trois quarts d'heure à l'Elysée avec le chef de l'Etat français.
_ Par ailleurs, le chef de la rébellion libyenne a indiqué qu’il va “œuvrer afin d'édifier un état démocratique où le chef d'Etat, le gouvernant, arrive au pouvoir non pas sur un char, mais par un bulletin dans les urnes”. “Nous nous engageons également à travailler pour lutter contre le terrorisme, pour arrêter l'immigration illégale ainsi que la traite des êtres humains”.
Des officiers de liaison français en mission auprès du CNT
Une nouvelle fois ce matin Paris a souligné qu'il n'est pas question de déployer des troupes au sol pour prêter main forte aux insurgés libyens, évidemment très demandeurs.
Mais, après Londres et Rome, le porte-parole du gouvernement français, François Baroin a annoncé qu'“un tout petit nombre” d'officiers de liaison français, allaient effectuer une mission auprès du Conseil national de transition (CNT) “dans la stricte application de la résolution” 1973 des Nations unies pour protéger la population civile en Libye.
_ Selon le Quai d'Orsay, l'objectif est de “ prodiguer au CNT des conseils d'ordre essentiellement techniques, logistiques et organisationnels pour aider à renforcer la protection des populations civiles et améliorer la distribution de l'aide humanitaire et médicale”.
Mikaël Roparz, avec agences
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