Cet article date de plus de cinq ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)La Nationale 1 traverse le sud-ouest de la République démocratique du Congo sur 350 km. C'est une route étroite et dangereuse que les camions d'un autre âge empruntent quotidiennement, à leur risques et périls, de Matadi à Kinshasa, la capitale aux 10 millions d'habitants.
Un droit de péage de dix dollars. C'est le prix à payer pour pouvoir circuler sur la RN1, la seule route asphaltée qui traverse la province du Kongo-Central, à l'ouest de Kinshasa. Elle est donc vitale pour l'économie congolaise et pour le pays tout entier : elle va de la frontière angolaise à la capitale, en passant par les ports fluviaux de Boma et Matadi. Mais elle est dangereuse car étroite. En cause également, l'érosion, un trafic surchargé, et son manque d'entretien. Sur ce camion, avec sa remorque qui tangue sous le poids des sacs de charbon de bois, une grappe de passagers s'expose aux pires dangers en cas de collision. Les accidents sont très fréquents aux dires du gouverneur intérimaire de la province du Kongo-central, Papy Manbo, qui déplore "plus de 200 morts par semaine". Pour preuve, les dizaines de carcasses de véhicules cabossés ou calcinés gisant en contre-bas de cette route qui tue plus que les groupes rebelles armés, selon ce responsable.
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