Otages du Niger : toujours des zones d'ombre, malgré l'autopsie
Saura-t-on jamais ce qui s'est passé, samedi dernier ? Saura-t-on jamais comment les deux otages français sont morts, aux mains d'Aqmi ? Entre les déclarations officielles et les résultats de l'autopsie, il y a des brèches.
Selon l'autopsie réalisée aujourd'hui à Paris, un otage a été tué à bout portant au visage. Ce qui laisse penser à une exécution, selon un policier - et est conforme à ce que déclarait Alain Juppé, le ministre de la Défense.
_ Le problème, c'est le second corps : il est entièrement brûlé, et ne comporte pas de traces de balles. L'hypothèse d'un tir ayant touché le réservoir de la voiture dans laquelle il se trouvait n'est pas exclue aujourd'hui.
Autre zone d'ombre : François Fillon affirmait hier que deux ravisseurs avaient été fait prisonniers, qu'ils étaient interrogés par les autorités nigériennes, avec le concours de la justice française.
_ Pas du tout, a expliqué aujourd'hui le ministère nigérien de l'Intérieur, qui dit ne détenir personne. Etrange...
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