Cet article date de plus de douze ans.

Otages au Niger : la Mauritanie appelle à ne pas payer de rançons

Le ministres de la Défense français a cependant déclaré qu'il voulait garder "un maximum de canaux" ouverts. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de la Défense Gérard Longuet à l'Assemblée nationale (Paris) le 7 décembre 2011. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Paris veut garder "un maximum de canaux" ouverts mais la Mauritanie met en garde : le pays, qui se trouve au coeur de la zone d'action d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a appelé dimanche 11 décembre à ne pas payer de rançons pour faire libérer les otages européens détenus dans le Sahel. Les ministres de la Défense de dix pays d'Europe du sud et d'Afrique du nord se réunissaient à Nouakchott pour parler de sécurité dans la région, et notamment de lutte anti-terroriste. 

Les principaux pays de l'Ouest du pourtour méditerranéen étaient représentés : Espagne, France, Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie. Les ministres se sont entendus sur la création d'un "état-major non-permanent pour des interventions en cas de crises", et ont adopté un plan d'action pour 2012 prévoyant "des actions de formation, d'échanges, ainsi que des exercices en commun"

"Nous gardons le maximum de canaux d'informations"

Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident. "Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons", a déclaré Ahmedou Ould Idey, ministre mauritanien de la Défense, à l'ouverture de la réunion.

Une demande quelque peu modérée par le ministre de la Défense français Gérard Longuet qui, tout en saluant "le sens de la responsabilité de la Mauritanie", a déclaré : "Nous gardons, par tous moyens appropriés, le maximum de canaux d'informations et, le cas échéant, de négociations."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.