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Otages au Niger : 80 militaires français opérationnels à Niamey

La manœuvre se concrétise d'heure en heure. _ Hier matin, un porte-parole du gouvernement nigérien parlait d’actions "coordonnées avec un soutien français". Plus tard, Luc Chatel a admettait un "{soutien technique}". _ Mais aujourd'hui, il est question d'hommes envoyés de France, au Niger, sur les traces des salariés d'Areva et Vinci enlevés jeudi à Arlit. Une "base opérationnelle" de 80 militaires. Information corroborée sur place par notre envoyé spécial...
Article rédigé par franceinfo
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Le Niger a autorisé des militaires français à utiliser son espace aérien et son territoire pour la première fois depuis près de vingt-cinq ans,
a déclaré hier soir, à l'agence Reuters, une source proche du gouvernement nigérien.

Selon cette même source, une centaine de spécialistes français de l'antiterrorisme seraient donc arrivés à Niamey à bord de plusieurs appareils de reconnaissance. S'agit-il du "soutien technique" évoqué par le porte-parole du gouvernement hier ? Luc Chatel affirmait que la France n'était pas "engagée sur le terrain". Pourtant, notre envoyé spécial sur place, Sébastien Paour a rencontré certains de ces militaires.

Il confirme la présence de trois avions de reconnaissances - des Bréguet Atlantique (l'un venu de France, les deux autres habituellement stationnés au Tchad). Et avec eux, cinq équipages, appuyés par deux mirages, eux aussi venus de NDjamena.

Les combats d'hier, dans le désert mauritanien, se sont-ils déroulés avec ou sans ces Français ? Douze membres d'Aqmi, présumé ravisseur des cinq Français, auraient été tués par l'armée mauritanienne près de la frontière malienne.

Cécile Quéguiner, avec agences

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