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Une ONG nigérienne se bat contre la malnutrition infantile

Au Niger, en 2011, plus de 12% des enfants de moins de 5 ans ont souffert de malnutrition aiguë. BEFEN, une des deux ONG nationales dans le domaine médical, tente de combattre ce fléau.
Article rédigé par Jean Serjanian
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La mesure du tour de bras détermine le niveau de malnutrition de chaque enfant. (AFP)

BEFEN (Bien Etre de la Femme et de l’Enfant au Niger) est née de la volonté d’un groupe d’étudiants en médecine avertis des souffrances de la population, particulièrement celle de Haro Banda, quartier qui abrite la faculté de médecine de l’université de Niamey. BEFEN est partenaire d'ALIMA (Alliance pour l’Action Médicale Internationale) dans un programme de prise en charge de la malnutrition et du paludisme au Niger.

De nombreux centres de soins répartis dans les campagnes les plus reculées traitent les enfants qui souffrent de malnutrition modérée et sévère mais sans complication. On leur distribue des rations de vivres hebdomadaires remplies de calories et d'autres aliments nécessaires à leur rétablissement. Les mères viennent une fois par semaine chercher les rations.





Pour répondre aux complications médicales ou aux affections, un centre de soins intensifs a été construit dans l'hôpital de district de Zinder. Les enfants y restent entre deux semaines et un mois, ce qui améliore grandement leurs chances de survie.

Depuis juillet 2009, BEFEN a pris en charge plus de 80.000 cas de paludisme simple et compliqué et plus de 44.000 cas de malnutrition aiguë sévère. Pour l'ONG nigérienne, la prochaine étape c'est de soigner aussi les futures mères.

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