Niger : sept soldats tués dans une attaque de jihadistes présumés
Sept soldats ont été tués jeudi 28 septembre dans l'ouest du Niger lors d'une attaque de jihadistes présumés, a annoncé le ministre de la Défense et général Salifou Mody, nommé par le régime militaire issu d'un coup d'Etat. Cinq autres sont morts dans un accident de la circulation au cours d'une intervention en réponse à cette attaque.
Jeudi, dans la région de Tillabéri, "une unité de l'opération Almahaou [antijihadiste] en mission de sécurisation à Kandadji a été violemment attaquée par plusieurs centaines de terroristes", précise le communiqué du ministre, qui évoque sept soldats morts "au combat" et "un tragique accident de circulation" par la suite. Selon le document, sept personnes ont également été blessées et évacuées à l'hôpital.
Un pays miné par la violence jihadiste
Les motos et l'armement des assaillants "ont été détruits dans la zone de Tijiane", à 20 km au nord-est d'Ayorou, dans la même région, affirme le ministre, ajoutant qu'"une opération de ratissage est actuellement en cours pour traquer l'ennemi".
Les généraux au pouvoir ont renversé le président élu Mohamed Bazoum, le 26 juillet, justifiant leur acte par la "dégradation de la situation sécuritaire" dans le pays. Le sud-est du Niger est confronté aux violences jihadistes de Boko Haram et de sa branche dissidente Iswap (Etat islamique en Afrique de l'Ouest). Dans l'ouest, où se trouve la région de Tillabéri, le pays est miné par le même type de violences dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
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