Maroc: une journaliste accusée d'avortement illégal
Au Maroc, le procès d'une journaliste accusée d'avortement illégal a été ajourné à lundi prochain.
À l'ouverture de l'audience, la foule était dense, devant le tribunal.
Le procès d'une jeune journaliste pour avortement illegal et débauche indigne la population marocaine.
Samira Muheya, militante :
"Il faut arrêter la diffamation de la réputation de Hajar et de lui faire du mal".
Arrêtée le 31 aout dernier à la sortie d'une consultation gynécologique, Hajar Raissouni, 28 ans, risque jusqu'à deux ans de prison pour relations sexuelles hors mariage et avortement, une pratique interdite au Maroc si la vie de la mère n'est pas en danger.
Dénonçant une "affaire politique", la jeune femme a été placée en détention avec son fiancé et le personnel médical présent lors de la consultation.
Tous, attendent le procès, qui vient d'être reporté au 16 septembre.
Membre de la famille de Hajar Raissouni et journaliste à Akhbar al-Youm :
"il ne faut pas utiliser cette jeune journaliste pour faire passer une loi et intimider les islamistes."
Plusieurs ONG comme Amnsety International ou reporter sans frontière ont appelé à la liberation de la jeune femme.
En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14 503 personnes pour "débauche" et 73 pour "avortement".
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