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Avec "Welcome Home Vol. II", le Macaal présente à Marrakech sa collection d'art contemporain africain

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour

Cette exposition fait suite à la première édition de "Welcome Home" présentée en 2019.

Le Macaal, Musée d'art contemporain africain Al-Maaden de Marrakech, a rouvert fin octobre avec l’exposition "Welcome Home Vol. II". Ce nouvel accrochage dédié à des œuvres emblématiques de sa collection présente jusqu’au 10 janvier 2021 une cinquantaine d’artistes du continent et de sa diaspora.

Soufiane Ababri est né en 1985 à Tanger. Il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. "Le travail de Soufiane Ababri découle d'une ‘’autobiographique de groupe’’, au sens où l'artiste observe une décontraction identitaire au profit de l'écriture d'une histoire commune, s'appuyant sur le Maghreb, l'Afrique, l'homosexualité, le post-colonialisme, mettant en lumière l’influence de la violence sur les formes de l’Histoire de l’art, sur les identités culturelles, sur les comportements touristiques" déclare la conservatrice d'art contemporain Cécile Bourne-Farrell.      (KULTE CENTER FOR CONTEMPORARY ART, SOUFIANE ABABRI & PRAZ-DELAVALLADE)
M’barek Bouhchichi est né en 1975 à Akka au Maroc est professeur d’art et peintre. "À travers peinture, dessin, installation ou vidéo, il formule des modes d’expression qui partent du discours de l’individu vers des systèmes sociaux, poétiques et historiques plus larges. Le fil rouge de ses œuvres renvoie à une parole individuelle qui permet une réécriture de soi. Il s’agit d’une pensée en actes que l’artiste signifie avec des allers-retours entre l’idée et l’expérience de l’œuvre" explique la galerie d’art L’Atelier 21.    (MACAAL)
Nidhal Chamekh est né en 1985 à Dahmani en Tunisie. Son travail se situe à l'intersection du biographique et du politique, du vécu et de l'historique, de l'événement et de l'archive. Du dessin aux installations, de la photographie aux vidéos, ses œuvres dissèquent la constitution de notre identité contemporaine.    (NIDHAL CHAMEKH)
Yasmine Hajji travaille sur la vidéo et la photo. Ses œuvres exposées dans plusieurs manifestions (Maroc, France, Danemark…) s’intéressent à la notion de représentation de l’autre, qu’elle soit physique ou sociale dans un monde qui a le monopole des apparences.      (YASMINE HAJJI)
Mohamed Hamidi né en 1941 à Casablanca est l’un des plus grands peintres marocains. En cinquante de carrière il a pu à travers son art tout exploré, du figuratif à l'abstrait, des nus aux nature mortes, des thèmes de l'Afrique à l'Europe avec une seule constance : la ligne, les signes-symboles et les couleurs. Deux de ses œuvres ont été acquises en 2019 par le Centre Pompidou, précise le site de la Loft Art Gallery à Casablanca.    (MACAAL)
Ayana V. Jackson crée des portraits d'une sincérité envoûtante qui dépeignent diverses constructions d'identités africaines et afro-américaines. Elle le fait à travers plusieurs approches photographiques allant du reportage et du portrait à la performance et à la pratique en studio.    (AYANA V. JACKSON ET MARIANE IBRAHIM GALLERY)
Anuar Khalifi né en Espagne en 1977 est un artiste autodidacte qui crée un langage pictural pour nourrir un hymne à la liberté. Associant fiction et réalité, il propose des scènes de la vie quotidienne peuplées de personnages imaginaires. Ses influences vont de la peinture classique à la bande dessinée américaine en passant par la musique.  A travers une déconstruction de l’histoire officielle de la peinture, son travail est une réflexion sur la falsification de l’histoire de l’art.      (ANUAR KHALIFI ET GALERIE SHART)
Emo de Medeiros est né au Bénin en 1979. Ses œuvres exposées dans de nombreuses villes à travers le monde sont multiformes (dessin, sculpture, vidéo, photographie, musique…). Il travaille sur un concept qu'il appelle contexture, "une fusion du numérique et du matériel, du tangible et de l'immatériel, explorant les hybridations, les interconnexions et les circulations de formes, de technologies, de traditions, de mythes et de marchandises. (…), dans le contexte actuel du monde postcolonial, globalisé et numérisé du début du 21e siècle" explique sa bio.      (ALESSIO MEI)
Mohamed Nabili est né en 1952 à Benslimane au Maroc. Après avoir été professeur d'arts plastiques, il décide à l’âge de 40 ans, de se consacrer entièrement à la peinture. Ayant exploré et maitrisé divers domaines (céramique, graphisme, peinture, calligraphie…), il décide d’axer son travail  sur l’élaboration d’un langage pictural qui rend compte de ses divers savoir-faire. Mohamed Nabili est décédé en 2012.      (MACAAL)
Jeremiah Quarshie est né au Ghana. A travers ses toiles hyperréalistes, mixe parfait de photographie de studio et de peinture acrylique, il juxtapose tradition et vie moderne et témoigne ainsi de l’évolution constante se son pays.      (MACAAL)
Cyprien Tokoudagba est né en 1939 à Abomey au Bénin. Il a pratiqué la peinture et la sculpture. Restaurateur au Musée National, il a pu se familiariser avec les traditions exceptionnelles du Bénin, l’un des berceaux culturels du continent africain. Par la suite, il a pu ainsi travailler aux décorations de nombreux bâtiments consacrés aux célébrations du culte Vodoun, une religion encore très répandue au Bénin. Cyprien Tokoudagba est et mort en 2012   (MACAAL)
Youssef Lahrichi est né en 1985 à Fès. Installé depuis 2010 à Casablanca, il pratique le théâtre et la photographie. Il essaye à travers ses images d’offrir un regard neuf sur l’humain et l’environnement qui l’entoure.    (YOUSSEF LAHRICHI)

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