Cet article date de plus d'onze ans.

Mali : l'aviation française bombarde la maison du chef d'Ansar Dine

L'offensive franco-malienne se poursuit dans le nord du pays, tenu par les islamistes. Des forces tchadiennes et nigériennes ont par ailleurs été déployées à Gao.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des soldats maliens patrouillent à Diabali (Mali), le 26 janvier 2013. (ERIC FEFERBERG / AFP)

L'aviation française attaque désormais au cœur des positions des jihadistes au nord du Mali : elle a bombardé des positions islamistes à Kidal et sa région, dans l'extrême nord-est du pays, selon des sources citées dimanche 27 janvier par l'AFP.

Kidal avait été la première ville conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012. La ville est le bastion du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), principal ennemi combattu par les forces maliennes et leurs alliés sur place. La maison de leur chef, Iyad Ag Ghaly, ainsi qu'un camp militaire, auraient été touchés par les bombardements français.

Des soldats tchadiens et nigériens arrivés à Gao

La veille, soldats français et maliens se sont emparés de Gao, autre ville tenue par islamiste, à 1 200 km de Bamako. Des soldats tchadiens et nigériens, venus renforcer les forces françaises et maliennes, s'y seraient par ailleurs déployés.

Le porte-parole de l'état-major des armées françaises à Paris, le colonel Thierry Burkhard, l'a annoncé sur Europe 1. Elles auraient été projetées par voie aérienne sur l'aéroport de Gao, pris par les forces spéciales françaises. "La prise de contrôle de Gao, qui compte 50 000 à 60 000 habitants, par les soldats maliens, tchadiens et nigériens est en cours", a précisé le porte-parole. 

A Tombouctou, troisième ville importante du nord du pays vers laquelle fait route une partie du contingent français et des forces maliennes, des islamistes ont été vus en train de fuir par des habitants cités par l'AFP.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.