Madagascar met fin à une mutinerie d'officiers
L'opération se serait déroulée “sans effusion de sang”, selon un proche de l'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina. Un peu plus tôt, l'armée malgache a donné l'assaut à une caserne proche de la capitale, Antanarivo, dans laquelle étaient retranchés une vingtaine de militaires mutins. Tous les rebelles se seraient rendus, après une vingtaine de minutes d'échanges de coups de feu. Les prisonniers auraient été transférés à l'état-major de l'armée.
Ce groupe d'officier a tenté de provoquer la chute du régime d'Andry Rajoelina, la semaine dernière, en déclarant avoir “suspendu toutes les institutions du pays”. Ils étaient menés par un officier supérieur sans affectation, le général Rakotonandrasana. Il affirmait qu'un Comité militaire allait désormais gérer Madagascar, dénonçant un “Etat de non-droit et des abus de pouvoir”. Pendant quelques heures, le doute a saisi la communauté internationale, alors que le pays était en plein referendum constitutionnel (lire notre article).
Le général espérait déclencher un mouvement dans le reste de l'armée. mais il n'a jamais réussi à mobiliser. Les officiers mutins avaient entamé des négociations avec l'état-major. Mais Andry Rajoelina avait prévenu que l'Etat “prendrait ses responsabilités”.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.