Libye : accusé de soutenir le maréchal Haftar, Paris réaffirme son soutien à Tripoli
L'Armée nationale libyenne (ANL) commandée par Khalifa Haftar a lancé il y a un peu moins de deux semaines une offensive en direction de la capitale.
Des accusations inédites. Le ministère de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale libyen, reconnu par la communauté internationale, a accusé jeudi 18 avril la France de soutenir le maréchal Khalifa Haftar dont les forces ont lancé un assaut contre la capitale Tripoli.
Selon un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Fathi Bach Agha, a ordonné "la suspension de tout lien entre (son) ministère et la partie française dans le cadre des accords sécuritaires bilatéraux (...) à cause de la position du gouvernement français soutenant le criminel Haftar qui agit contre la légitimité".
Des accusations "infondées"
Immédiatement, la France a réfuté les accusations "complètement infondées" du ministère libyen de l'Intérieur. "La France soutient le gouvernement légitime du Premier Ministre Fayez al-Sarraj et la médiation de l'ONU pour une solution politique inclusive en Libye", a souligné la présidence française. "Ce sont des déclarations attristantes", a ajouté cette source, en soulignant la coopération sécuritaire existant entre Paris et Tripoli pour la formation de la garde présidentielle du Premier ministre.
L'Armée nationale libyenne (ANL) commandée par Khalifa Haftar a lancé il y a un peu moins de deux semaines une offensive en direction de la capitale, qu'elle pensait prendre en deux jours. Mais les forces fidèles au gouvernement d'union nationale sont parvenues à contenir l'offensive avec l'aide des milices de l'Ouest.
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