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Libye : traqué tous azimuts, Kadhafi a-t-il fui en Algérie ?

Une semaine après le début de leur offensive, les rebelles affirment contrôler 95% de Tripoli mais ils n’ont toujours pas mis la main sur Kadhafi. _ Le Guide de la Révolution pourrait avoir réussi à passer la frontière algérienne, à bord d’un convoi de six Mercedes blindées aperçu vendredi à la ville frontière de Ghadamès.
Article rédigé par franceinfo
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Une semaine après l’assaut final lancé sur la capitale, les rebelles affirment avoir pris le contrôle de l’aéroport international de Tripoli. Mais la prudence reste de mise : vendredi encore, les forces loyalistes ont tiré des obus et des roquettes sur le tarmac et détruit trois appareils civils.

Avec toujours l’appui aérien des forces de l’Otan, les rebelles investissent un à un les quartiers de Tripoli, mesurant leurs victoires au nombre de convoi de pick-up des forces loyalistes, chargés d’armement lourd qui fuient la capitale.
_ L’on entend toujours des tirs sporadiques dans les rues de Tripoli, mais bien loin de l’intensité des combats de ces derniers jours.

Dans l’Ouest du pays, les rebelles ont pris le contrôle vendredi soir, sans grande difficulté, du poste-frontière de Ras Ldir, porte vers la Tunisie. Et sur le font Est, les pro-Kadhafi tiennent toujours Ben Jawad, à 140km de Syrthe, bombardant les rebelles bloqués à Ras Lanouf, plus à l’est.

Quant au Guide de la Révolution, il demeure introuvable. Une rumeur fait état de sa fuite possible vers l’Algérie : un convoi de six Mercedes blindées a franchi vendredi la frontière algérienne. A bord, des proches du régime, peut-être même Kadhafi lui-même et certains de ses fils.
Les voitures ont été escortées jusqu'à leur entrée en Algérie par une "brigade" (katiba) militaire loyaliste, selon l'agence officielle égyptienne.
Mais aucune confirmation officielle n’a pu être obtenue auprès du CNT libyen, et Alger dément "catégoriquement" cette rumeur.
_ L’Algérie n’a pour l’instant pas reconnu le Conseil national de transition, préférant observer une neutralité dans le conflit libyen.

Gilles Halais, avec agences

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