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Le Lesotho investit dans les barrages

Les barrages se multiplient au Lesotho, où le royaume tente de capitaliser sur son eau minérale cristalline. Le boom de la construction génère des milliards de dollars en investissement mais des communautés entières se retrouvent déracinées par ces changements dans le paysage.
Article rédigé par Jean Serjanian
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Mohale, l'un des deux barrages du Lesotho. (AFP)

Le petit royaume montagneux, qui n'a d'autres ressources que quelques diamants et une modeste industrie textile, a grand besoin d'argent et d'emplois. L'eau est l'une des principales richesses du Lesotho, qui permet notamment d'étancher la soif sans cesse croissante de l'Afrique du Sud voisine, même si la multiplication des barrages est loin de faire le bonheur de ses populations rurales.

Le dernier barrage en date, celui de Metolong, est financé par des capitaux occidentaux et arabes, et construit par une entreprise chinoise.


AFP, le 12 juin 2012


Des milliers de personnes ont été déplacées par la construction des deux barrages existants de Katse et Mohale, destinés à alimenter en eau la région de Johannesburg. Suivront ceux de Metolong et Polihali, et sans doute deux autres. Des chantiers qui devraient permettre de faire passer le taux de croissance de 4 à 6% en 2013.

Le Lesotho a en outre signé l'an dernier un méga contrat hydro-électrique et éolien de 15 milliards de dollars avec des firmes chinoises dont le nom n'a pas été rendu public. La majeure partie de l'eau et de l'électricité produites par tous ces projets sera absorbée par l'Afrique du Sud, qui entoure totalement le Lesotho, et qui semble insatiable.

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