Les rebelles tchadiens acceptent un cessez-le-feu
La situation semble se retourner pour les rebelles tchadiens. Ce week-end, ils semblaient sur le point de renverser le président Idriss Deby, au cours de combats qui ont fait plus d'un millier de blessés et de nombreux morts.
Mais ce matin, ils ont accepté le principe d'un cessez-le-feu immédiat, revenant sur l'exigence qu'ils posaient, à savoir le départ d'Idriss Deby.
Mais le gouvernment tchadien refuse la suspension de hostilités. “Nous les avons matés”, a affirmé ce matin le premier ministre Nourredine Delwa Kassiré sur la chaîne France 24. “Ils ont été tous décimés. Le reliquat est en train d'être poursuivi à une cinquantaine de km de N'Djamena. Ils sont en train d'être traités par notre aviation. Ils ont pris les véhicules de particuliers pour s'enfuir. Ils ont laissé les véhicules militaires”, a-t-il précisé.
Ce matin, Nicolas Sarkozy a menacé à demi-mot les rebelles, tout comme l'a fait le ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner avant lui.
A N'djamena, la situation est calme depuis hier, après la tentative d'infiltration d'une colonne de picks-up par le nord. Mais la vie peine à reprendre ses droits.
Et une organisation humanitaire a dénoncé hier l'arrestation de 7 opposants politiques de premier plan à N'djamena. Ils auraient été appréhendé par des soldats et emmené dans un lieu inconnu. Une information que Paris veut se donner le temps “d'étudier”.
Grégoire Lecalot, avec agences
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