Les ex-otages du Cameroun sont arrivés en France
Enlevés le 31 octobre par le Conseil de défense et de sécurité du Delta du Niger (CDSDN) et ses alliés, les Combattants de la liberté du Bakassi alors qu'ils se trouvaient à bord d'un navire du groupe français Bourbon travaillant dans le secteur pétrolier, les otages ont été retenus douze jours en captivité. Ils ont été accueillis ce matin à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle par la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade, leurs familles et leurs proches.
"C'est une issue heureuse pour les familles et les otages sont en bonne santé", s'est félicitée Mme Yade. Tous les otages ont été libérés hier sains et saufs suite à "des discussions entre les autorités du Cameroun et les ravisseurs", selon une source diplomatique au ministère français des Affaires étrangères. D'après cette source, "il n'y a pas eu d'opération" et la France n'a "pas versé de rançon". L'enlèvement avait été revendiqué par les Combattants de la Liberté de Bakassi (Bakassi Freedom Fighters, BFF), qui n'ont jamais révélé publiquement leurs demandes.
Les deux otages camerounais devaient rejoindre rapidement leurs familles et leurs proches, avait indiqué hier le groupe Bourbon. Les autorités françaises, et notamment le président Nicolas Sarkozy, avaient exprimé mardi leur "soulagement". Le président français "s'associe pleinement à la joie de leurs familles, de leurs proches et de la société Bourbon", avait indiqué l'Elysée.
Caroline Caldier avec agences
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