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Les deux otages français enlevés au Mali en novembre 2011 apparaissent sur une vidéo

Serge Lazarevic et Philipe Verdon, deux experts miniers, avaient été enlevés le 24 novembre 2011 dans le nord du Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Philippe Verdon, l'un des deux Français enlevés au Mali le 24 novembre 2011, ici en 2004 à Moroni, aux Comores. (YOUSSOUF IBRAHIM / AFP)

Serge Lazarevic et Philipe Verdon, deux experts miniers enlevés le 24 novembre 2011 dans le nord du Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique, apparaissent vivants sur une vidéo tournée fin février, et visionnée samedi 14 avril par l'AFP.

Ils font partie des six otages français retenus par l'organisation terroriste. Les quatre autres, collaborateurs du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, ont été capturés au Niger le 16 septembre 2010. Ce sujet de France 2, réalisé en décembre 2011, revient sur les circonstances de l'enlèvement de Philippe Verdon et Serge Lazarevic.

Retour sur l'enlèvement de deux Français au Mali (France 2 - Philippe Rochot (décembre 2011))

En décembre, les autorités maliennes avaient déclaré avoir arrêté le commando à l'origine de leur enlèvement, mais on était sans nouvelles des deux otages. En février, France 2 avait interviewé leurs familles. Elles disaient alors combien "l'absence d'informations" est "une épée de Damoclès", "horrible" à supporter au quotidien.

Otages au Mali : pour leurs familles "l'absence d'informations est horrible" (France 2 - Claude Sempère et Didier Dahan)

Les deux otages lancent un appel au président de la République

Sur la vidéo, on voit les deux otages assis sur le sable devant une tente, le visage découvert et entouré d'un turban. Elle a été envoyée aux autorités du Burkina Faso qui l'ont transmise au gouvernement français, selon une source sécuritaire burkinabè citée par l'AFP.

Visiblement affaibli, mais parlant d'une voix claire, Philippe Verdon dit être "ici dans le désert avec Aqmi dans des conditions extrêmement difficiles, notamment pour des raisons de santé". Il lance un appel à Nicolas Sarkozy : "je lui demande de faire tout ce qui est en sa possibilité pour essayer de dénouer cette situation".

Son compagnon, Serge Lazarevic, "demande à la France, au président Sarkozy, aux associations françaises, internationales et au peuple français, s'ils peuvent nous aider. Toute aide est la bienvenue, Aqmi est ouvert à la négociation".

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