Le Tchad accepte le transfèrement des six de l'Arche de Zoé
Leur retour en France est maintenant imminent. Le Tchad a accepté dès ce matin la demande de transfèrement que la France lui a adressé hier, en vertu de l'accord de coopération judiciaire entre les deux pays. Interrogé sur un possible départ dès aujourd'hui, le ministre tchadien de la Justice a expliqué : "j'ai répondu favorablement à la demande de la France. Plus rien ne s'oppose à leur départ".
Les avocats de la défense avaient demandé leur transfert en avion médicalisé, en raison de l'état de santé très faible des Français, qui viennent juste de cesser leur grève de la faim. Les avocats et les familles ont été reçues hier soir à l'Elysée. Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, leur avait bien confirmé que le retour devrait se faire dans les prochains jours.
Mais ce transfèrement est loin de faire l'unanimité au Tchad. Ainsi, pour les avocats des parties civiles, il faut s'assurer avant tout que les bénévoles vont bien s'acquitter des six millions d'euros de dommages et intérêts.
A leur retour en France, les six condamnés devront être présentés au procureur de leur lieu d'arrivée, puis au tribunal correctionnel qui décidera par quelle peine substituer les huit ans de travaux forcés, qui n'existent plus en droit français. Cela pourrait être huit ans d'emprisonnement, selon une source judiciaire française.
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