La Tunisie a fait sa révolution, Ben Ali en fuite: et maintenant?
Quasi-simultanément au départ du chef de l'Etat, le Premier ministre sortant, Mohammed Ghannouchi, a annoncé à la télévision qu'il assurait l'intérim de la présidence jusqu'à nouvel ordre en vertu d'un décret signé par Ben Ali lui même.
Il a aussitôt lancé un appel à l'unité: “j'appelle
les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire
preuve de patriotisme et d'unité”. Il s'était également engagé à respecter la
Constitution.
Deux dirigeants de l'opposition - Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum
démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), et Néjib Chebbi,
chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal) - ont déclaré hier soir qu'ils étaient être prêts à collaborer avec Mohammed Ghannouchi.
Et les islamistes?
Après 23 ans de régime du président Ben Ali, la société tunisienne va découvrir de nouveaux mouvements politiques. Parmi ceux qui étaient en prison, les islamistes. Le plus vieux parti islamiste tunisien est installé à Londres .
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