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L'organisation Aqmi accuse la Mauritanie d'être "agent de la France"

Ce n'est pas (encore) pour revendiquer l'enlèvement des cinq Français au Niger qu'Aqmi est sorti du bois cette nuit. Mais Al-Qaïda au Maghreb islamique a publié un communiqué accusant le régime mauritanien de "tuer des civils" au Mali et d'être "l'agent de la France". _ Aqmi et sa rhétorique menaçante, observé de près, par les services de renseignements français, comme menace terroriste réelle, y compris pour le territoire français.
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Le communiqué a été publié cette nuit par l'agence en ligne Nouakchott Informations. Dans ce texte, Aqmi n'évoque ni ne revendique l'enlèvement des sept otages -
cinq Français et deux Africains - jeudi dernier à Arlit au Niger.
En revanche, il menace la Mauritanie, coupable à ses yeux de "lâche crime", après l'opération militaire menée dans la région de Tombouctou, dès vendredi, lendemain du rapt d'Arlit.
_ Mauritanie, considérée comme "agent de la France de Sarkozy".

De violents combats ont alors opposés l'armée mauritanienne à des unités d'Aqmi, qui ont fait selon Nouakchott, huit morts parmi ses soldats et douze dans les rangs des Djihadistes. Puis c'est un avion mauritanien qui a bombardé une colonnes de véhicules, transportant selon l'armée des terroristes. Un raid qui a fait deux victimes supplémentaires.

Aqmi, considéré une menace sérieuse sur le sol français

Alors que Brice Hortefeux répète que la menace terroriste en France s'est renforcée ces derniers jours, on apprend que les services de renseignement s'intéressent de près à cette mouvance.

Aqmi, après le raid mené par l'armée française en juillet pour tenter de libérer (en vain) l'otage Michel Germaneau, avait promis des représailles contre la France, qu'il présente comme son ennemi n°1.
_ Or, selon les spécialistes, au-delà de cette rhétorique, Aqmi a les moyens logistiques de mettre ses menaces à exécution.

Cécile Quéguiner, avec agences

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