Hollande prépare sa visite au Maroc pour consolider les liens commerciaux
Le président français est attendu sur place mercredi et jeudi. Il prononcera notamment un discours devant le Parlement, à Rabat.
François Hollande doit effectuer, mercredi 3 et jeudi 4 avril, une visite d'Etat au Maroc. Il entend consolider les liens entre la France et son premier partenaire au Maghreb, resté stable dans la tourmente des "printemps arabes". Le président doit rencontrer le roi Mohammed VI à Casablanca, puis s'entretiendra à Rabat avec le Premier ministre, Abdelilah Benkirane, avant un discours attendu devant le Parlement.
"La relation entre les deux pays est très dense et fluide. Le Maroc est un partenaire très intime, très proche, l'enjeu de la visite est de se donner les moyens de maintenir une relation de haut niveau", affirme l'Elysée. Signe de cette proximité, Mohammed VI avait été le premier chef d'Etat à être reçu par le locataire de l'Elysée, le 24 mai 2012. Mais pour son premier déplacement en Afrique du Nord, fin décembre, le président français avait choisi l'Algérie, provoquant des grincements de dents chez son grand voisin, dont les relations avec Alger restent tendues.
Pas de contrats majeurs en vue
Sur le plan économique, pas de contrats mirobolants à attendre de ce déplacement, mais plutôt des signatures venant "en accompagnement" de projets déjà lancés, en particulier dans le domaine des transports ferroviaires (tramway, métro, ligne à grande vitesse), de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau, des énergies renouvelables. Autant de jalons posés lors de la visite sur place du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, les 12 et 13 décembre derniers.
François Hollande sera accompagné de huit ou neuf ministres et d'une soixantaine de patrons français. "Quelque 750 entreprises françaises, dont 36 des 40 entreprises du CAC 40, sont présentes au Maroc, elles emploient entre 80 000 et 100 000 personnes, nous sommes le premier partenaire commercial, le premier investisseur", explique l'Elysée.
Mais dans un contexte de concurrence internationale accrue, il ne s'agit pas de "nous reposer sur nos lauriers", ajoute la présidence. Le président français inaugurera notamment une station d'épuration des eaux à Mediouna, dans le grand Casablanca, projet mené par la Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale de GDF-Suez).
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