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Les photographes Pascal Maitre, Frédéric Noy et Brent Stirton racontent l'Afrique à Visa pour l'image

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min

Du 31 août au 15 septembre 2019 a lieu la 31e édition du célèbre festival international du photojournalisme de Perpignan. L'Afrique y est présentée à travers plusieurs reportages.

Pascal Maitre a réalisé un reportage (publié par National Geographic) au Niger "Sahel en danger - Une bombe à retardement". Depuis la chute de Kadhafi en 2011, des vagues de migrants ouest-africains ont déferlé sur le pays où se développent criminalité, trafic d'êtres humains et terrorisme.

De son côté, Frédéric Noy s’est intéressé à la plus vaste zone de pêche en eau douce de la planète. Les 68 800 km2 du lac Victoria, à la fois pôle écologique, moteur économique, réservoir naturel pour 30 à 50 millions de riverains tanzaniens, ougandais et kényans, sont à l'agonie. "D’ici cinquante ans, si rien de radical n’est fait, le lac Victoria sera mort à cause de ce que nous y déversons", met en garde Peter Anyang' Nyong'o, gouverneur du comté kényan de Kisumu.

Quand à Brent Stirton, il a plongé dans le quotidien des femmes rangers au Zimbabwe qui luttent contre le braconnage et la défense de l'environnement. Chaque jour, elles risquent leurs vies pour de maigres salaires.

Chaque semaine, plus de 100 véhicules chargés de jeunes Nigériens et Africains de l’Ouest traversent l’immense désert du Ténéré et affrontent tous les dangers pour se rendre en Libye. (PASCAL MAITRE / NATIONAL GEOGRAPHIC)
La nuit, les acheteurs qui ont fait leur choix au marché de bétail conduisent dromadaires, moutons et chèvres à l’abattoir municipal d’Agadez. La viande sera ensuite expédiée chez les bouchers de la ville. (PASCAL MAITRE / NATIONAL GEOGRAPHIC)
Un camion arrive à la douane d’Agadez, chargé de vêtements, meubles en plastique et appareils en tous genres. Le dinar libyen étant instable et difficilement échangeable, les Nigériens travaillant en Libye préfèrent envoyer chez eux leurs gains sous forme de marchandises. (PASCAL MAITRE / NATIONAL GEOGRAPHIC)
Bukoba, Tanzanie. À l’affût du moindre dagaa (minuscule poisson) oublié par les femmes traditionnellement en charge du séchage et de la vente, de grandes aigrettes blanches rôdent autour des bateaux de pêche amarrés sur la plage. On voit au large Musira, une île-prison au temps des royautés précoloniales. (FREDERIC NOY)
Katabi, Ouganda. Dans une décharge située dans un marécage, un homme nettoie des sacs plastiques dont le colorant bleu va contaminer l’eau du lac Victoria. En s’établissant pour des raisons économiques dans une zone humide, filtre naturel des eaux de ruissellement, les oubliés de la croissance ougandaise la détruisent et contribuent à la pollution du lac. (FREDERIC NOY)
 
Réserve naturelle de Phundundu, Zimbabwe, juin 2018. Exercice de camouflage et de dissimulation. Petronella Chigumbura (30 ans) est membre d’Akashinga (les braves), une unité anti-braconnage composée exclusivement de femmes.   (BRENT STIRTON / GETTY IMAGES)
Lomé, Togo, janvier 2015. Les autorités togolaises ont saisi une cargaison de quatre tonnes d’ivoire provenant d’un massacre d’éléphants, en 2013, à Dzanga Bai en République centrafricaine. (BRENT STIRTON / GETTY IMAGES)

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