Seconde journée de vote pour le référendum le 22 décembre, en Egypte. L'armée s'est positionnée autour du palais présidentiel au Caire depuis deux semaines. Objectif: sécuriser les opérations de vote. Mais les observateurs s'interrogent sur ses réelles intentions.
Depuis le 13 décembre 2012 l'armée est déployée dans les rues du Caire pour séparer pro et anti référendum (AFP/Gianiluigi Guercia)
Le président Morsi a-t-il toujours la main ? Officiellement, c'est lui qui a demandé à l'armée de sortir de ses casernes.
Après les sanglants affrontements qui ont fait plusieurs morts dans la nuit du 5 au 6 décembre entre pro et anti-référendum, des blindés de la garde républicaine ont investi les rues. Puis des avions de chasse ont survolé la capitale à basse altitude. Autant de signes qui, selon certains, marquaient le retour aux affaires de l'armée, absente du jeu depuis l'élection de Morsi le 24 juin dernier.
Mais pour l'heure, il ne s'agit que d'une démonstration de force. Le ministre de la Défense, le général Abdel-Fattah Al-Sisi, a même invité, en vain, les différents courants politique à négocier.
L'armée semble se poser en gardienne du processus démocratique, reste à savoir pour combien de temps.
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