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Les pyramides sont bien l'œuvre des Egyptiens, pas celle des aliens, Mr Musk !

L'Egypte rappelle à l'ordre Elon Musk et lui propose une visite guidée où l'ingénieur américain pourrait étoffer ses connaissances sur les pyramides.

Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La grande pyramide de Khéops, la pyramide de Khéphren et celle de Mykérinos photographiées le 1er juillet 2020 à la nécropole de Gizeh, à la périphérie sud-ouest du Caire, la capitale égyptienne. (KHALED DESOUKI / AFP)

"Les pyramides ont été construites par les Egyptiens". La mise au point a été faite par le célèbre archéologue égyptien Zahi Hawass, après celle plus officielle de la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania al-Mashat, rapporte le journal égyptien Al Arham. 

Les autorités égyptiennes sont montées au créneau au lendemain d'une série de tweets publiés le vendredi 31 juillet 2020 par Elon Musk, l'homme d'affaires américain d'origine sud-africaine. Il y prétend que les pyramides sont l'œuvre des aliens et que le pharaon Ramsès II en était un lui-même.

Une remise à niveau pour Elon Musk

"Je suis votre travail avec beaucoup d'admiration. Je vous invite vous et SpaceX à explorer les textes sur la façon dont les pyramides ont été construites et également à visiter les tombes de (leurs) bâtisseurs. M. Musk, nous vous attendons", lui a répondu la ministre Rania al-Mashat

Les propos du fondateur de Paypal, du patron de Tesla et de l'homme derrière Space X ont été qualifiés d' "hallucination" par l'ancien ministre égyptien des Antiquités Zahi Hawass. Dans une vidéo, il démontre pourquoi les affirmations de l'homme d'affaires sont erronées. 

Outre les récents exploits de Space X dont les astronautes Bob Behnken et Doug Hurley sont devenus les premiers à avoir atteint la Station spatiale internationale (ISS) à bord d'une capsule construite par une compagnie privée, en partenariat avec la Nasa, l'agence spatiale américaine, Elon Musk avait déjà fait parler de lui il y a quelques semaines pour une histoire de prénom. Celui imprononçable (X Æ A-12) qu'il avait donné à son sixième enfant né en mai dernier et qui a été retoqué par l'état civil californien. 

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