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Les pyramides égyptiennes désertées

La révolte qui a provoqué la chute de Hosni Moubarak en février 2011 a donné un coup de frein au tourisme, secteur vital de l'économie égyptienne. Un an plus tard à Saqqara, au sud du Caire, la reprise tarde à venir.
Article rédigé par Jean Serjanian
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Saqqara (AFP)

Sur la route qui mène à la pyramide de Djozzer, sur le site archéologique de Saqqara, aucune trace de touriste. Alors que les années précédentes, à la même époque, en moyenne un millier de touristes venaient découvrir chaque jour la nécropole, l'une des plus anciennes et des plus riches d'Egypte, leur nombre n'oscille aujourd'hui qu'entre une poignée et 200, selon les vendeurs de colifichets et de souvenirs.
 

Dans cet hôtel entouré de sites archéologiques de Menphis et de Saqqara les chaises longues restent désespérément vides

 

 

AFP, le 22 mai 2012

La reprise est plus rapide sur la mer Rouge ou dans le Sinaï, surtout dans les destinations balnéaires, qui continuent de représenter plus de 85 % du mouvement touristique, aux dépens de Louxor et d'Assouan.

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