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L'Egyptien Hassan el-Shark, un peintre du quotidien
Publié le 27/01/2019 09:51
Mis à jour le 19/08/2019 16:51
Temps de lecture : 1min
Enfant d'une famille de bouchers, Hassan el-Shark, aujourd'hui âgé de 70 ans, a refusé de suivre les traces de ses parents. Il est devenu peintre.
Hassan el-Shark est né en 1949 à Zawyet Sultan, un village du gouvernorat de Minya (centre de l'Egypte). Fils aîné d'une famille de bouchers, il refuse de suivre les traces de son père. Dès son plus jeune âge, il veut être artiste. Il deviendra peintre... Enfant, il commence à dessiner sur les épaisses feuilles de papier utilisées pour l'emballage de la viande. Plus tard, il adhère au syndicat des Beaux-Arts et de l'Atelier du Caire. Mais il décide de rester vivre dans son village natal, sa principale source d'inspiration.
Plus tard, il devient membre du syndicat des Beaux-Arts et de l'Atelier du Caire, mais décide de rester vivre dans son village natal, sa principale source d'inspiration. Désireux de préserver un savoir-faire traditionnel, il crée ses propres couleurs à l'aide de matériaux naturel: boue, argile, herbe, feuilles et épices. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
"La fabrication des couleurs est un processus très simple. Je ne l'ai pas inventé moi-même. Je l'ai extraite du monde du créateur, de la nature, un peu des montagnes et de la verdure, puis j'ai fabriqué le matériau qui fixe les couleurs", explique-t-il à Reuters. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
Ses tableaux reflètent la vie traditionnelle égyptienne, celle des gens simples et les coutumes de son village. Chats, poules, felouques, étals de marché, paysans et femmes peuplent ses tableaux. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
"Il exprime la beauté de l'Egypte et de l'Orient. (…) Il fait revivre le patrimoine, les choses que nous avons peut-être perdues au fil des ans." précise Mohamed el-Gebaly, directeur de la galerie d'art Kortoba au Caire qui le considère comme l'un des artistes égyptiens les plus importants de sa génération. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
L'artiste a créé son propre musée dans son village où il déjà organisé une cinquantaine d'expositions. On y découvre des dizaines de peintures et de dessins, témoignage de sa passion pour la nature, les coutumes de son pays et de l'Orient. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
Après avoir été découvert par le critique d'art allemand Ursula Shernig en Égypte en 1985, des dizaines d'expositions lui ont été consacrés au Moyen-Orient, en Europe et aux États-Unis. De nombreux livres et plusieurs documentaires lui ont été consacrés et son travail récompensé par de nombreux prix. Pourtant, le pays ne lui a toujours pas rendu officiellement hommage. (MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS)
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