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Egypte : des violences entre policiers et islamistes font 5 morts, dont une journaliste

17 personnes ont été blessées dans tout le pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des partisans de l'ancien président Mohamed Morsi manifestent dans les rues du Caire (Egypte), vendredi 28 mars 2014. (AL YOUM AL SAABI / REUTERS)

Les suites de l'annonce de la candidature du maréchal Al-Sissi à la présidence égyptienne se déroulent dans la violence. Quatre personnes, dont une journaliste égyptienne, ont été tuées vendredi 28 mars au Caire dans des heurts entre des policiers et des islamistes, qui s'opposent au grand favori du scrutin.

Dans de nombreuses villes du pays, des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi ont manifesté contre la candidature d'Al-Sissi, qui a été l'artisan de l'éviction de leur champion. Les violences qui ont suivi on fait 17 blessés, dont 13 dans la capitale, selon le ministère de la Santé.

Les deux camps se renvoient la responsabilité des violences

Au Caire, une journaliste qui couvrait les manifestations pour un quotidien privé a été tuée d'une balle dans la tête, alors qu'elle venait de faire état d'échanges de tirs entre policiers et manifestants. Quatre autres personnes ont péri, et dix ont été blessées lors du même rassemblement.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a accusé les partisans de Morsi d'être responsables des morts. Un des manifestants a pour sa part affirmé à l'AFP que la police avait ouvert le feu au moment où la manifestation commençait à se disperser.

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