Elle a promis de ne pas arrêter les manifestants, après que 51 personnes ont été tuées et 435 blessées lundi, au Caire, dans un rassemblement de partisans du président déchu.
Un membre des Frères musulmans et soutien du président égyptien déchu Mohamed Morsi montre des douilles après des affrontements avec l'armée, au Caire, le 8 juillet 2013. (AMR DALSH / REUTERS)
Tentative d'apaisement en Egypte. L'armée a appelé, lundi 8 juillet, à lever les sit-ins et promis de ne pas arrêter les manifestants. Dès l'aube, au moins 51 personnes ont été tuées et 435 blessées dans un rassemblement de partisans du président déchu Mohamed Morsi, au Caire. Selon Mourad Ali, du Parti de la liberté et de la justice, la branche politique des Frères musulmans, l'armée a attaqué le sit-in après la première prière de la journée. Selon les militaires, "un groupe terroriste" a tenté de pénétrer à l'aube dans le bâtiment de la Garde républicaine.
Le président par intérim Adly Mansour a ordonné l'ouverture d'une enquête. Une requête formulée peu avant par le leader politique Mohamed El-Baradei. "Une enquête indépendante s'impose. La transition pacifique est la seule voie", a écrit le lauréat du prix Nobel de la Paix sur son compte Twitter (en anglais). Par ailleurs, le siège du Parti de la liberté et de la justice a été fermé lundi, sur décision des autorités égyptiennes, après la découverte dans ses locaux "de liquides inflammables, de couteaux et d'armes".
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