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Disparition de l'Arctic Sea: une rançon réclamée à l'armateur

Quinze jours après la disparition de ce cargo à pavillon maltais, armé par une société finlandaise, mais disposant d'un équipage russe, la police finlandaise indique qu'une rançon a été réclamée à son armateur.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS)

“ "Oui, une demande de rançon, c'est à dire de l'argent, a été envoyée à la
société propriétaire du navire, Sol Chart Management, en Finlande”", a déclaré à l'AFP Jan Nyholm, un responsable du Bureau national d'enquêtes.
Mais il a refusé d'entrer dans le détail:

Nous sommes dans une situation où l'enquête bat son plein et c'est pourquoi nous ne pouvons donner de détails au sujet de la date, de l'endroit, ou des choses comme ça. Nous devons faire attention à ne pas mettre l'enquête en
péril”.
Selon le Financial Times, cette rançon s'élèverait à un million de dollars.

Mais où est donc l'Arctic Sea?

Ce cargo avait été localisé hier dans l'océan Atlantique, au large du Cap Vert, selon des sources capverdiennes, confirmées entre autres par le Service français d'informations des armées. Mais il aurait maintenant été localisé plus au nord, dans le Golfe de Gasgogne.

Le service d'informations des armées françaises, le Sirpa Mer, continue d'affirmer que "“la version la plus plausible, même si on n'en est pas
sûr à 100%, c'est qu'il se trouve toujours au large du Cap Vert"”.

L'agence russe RIA citait hier l'ambassadeur de Russie au Cap
Vert, “il y a des informations selon lesquelles un cargo similaire
à celui que l'on recherche avait été repéré à 400 milles
nautiques au nord de l'île de Santo Antao...Cependant, il est apparu que cette information n'était pas
avérée...”

Hier, des sources concordantes ont pourtant annoncé la localisation de ce cargo, porté disparu depuis une quinzaine de jours.
Le directeur général de la Défense du Cap Vert, Pedro
Reis, a ainsi expliqué que le navire se situait
“à une distance de 400 milles au nord de Sao Vicente, hors de la zone économique
exclusive du Cap-Vert”. Et à Paris, le Service français d'informations des armées (Sirpa mer) a confirmé à l'AFP la position du navire et qu"“un avion portugais l'aurait
survolé.”

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