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Des débris de l'Airbus de la Yemenia repêchés en mer

Des hélicoptères de l’armée américaine auraient repéré des débris de la carlingue de l’Airbus A310 de la Yemenia Air, qui s’est abîmé en mer mardi dernier, faisant 152 morts. Par ailleurs, la compagnie annonce qu’elle suspend tous ses vols vers les Comores…
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

Les sauveteurs américains qui participent aux opérations de recherche depuis la catastrophe de mardi, tentent actuellement de récupérer des pièces qui flottent à la surface de la mer. . La zone est sous la surveillance d’hélicoptères américains, qui effectuent des rotations à une altitude de 3.000 m. Sanaa avait déjà annoncé en début de journée que des équipes de plongeurs avaient récupéré les premiers débris de l’avion accidenté.

La France, le Yémen, les Comores et les Etats-Unis ont mobilisé d’importants moyens humains, appuyés par des avions et des navires, pour tenter de retrouver les corps des victimes et les débris de l’appareil. L’A310 de la Yemenia Air s’est abîmé en mer, peu avant son atterrissage, avec 153 personnes à bord. Un seul passager, une adolescente franco-comorienne de 12 ans, a survécu au drame (lire nos articles).

Vols suspendus avec les Comores

Alors que de 10.000 (police) à 40.000 personnes (organisateurs) ont de nouveau manifesté dans les rues de Marseille – une marche silencieuse à la mémoire des victimes (lire notre article), la compagnie Yemenia annonce qu’elle suspend tous ses vols à destination de Moroni (Grandes Comores), en raison des tensions créées par l’accident.

Yemenia Air évoque les "risques majeurs que certaines personnes font courir au personnel des aéroports, de (notre) compagnie et aux passagers". Ce sont les appareils qui assuraient la liaison entre Sanaa (Yemen) et Moroni dont la vétusté est mise en cause par les manifestants.

Depuis le crash du vol 626 de la compagnie yéménite, des membres de la communauté comorienne de France multiplient les manifestations contre les "vols-poubelle" à destination de l’archipel de l’Océan Indien. Ils reprochent également à la France d’avoir fermé les yeux sur la situation.

Si les liaisons aériennes avec Moroni ne sont plus assurées, "jusqu’à ce que la situation s’apaise", les deux vols réguliers hebdomadaires entre Paris et la capitale yéménite sont en revanche maintenus.

Gilles Halais, avec agences

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