Des armes françaises parachutées aux rebelles libyens
Actualisé à 16h avec la confirmation de l'état-major français
C'est une région montagneuse, à quelques dizaines de kilomètres au sud de la capitale libyenne, Tripoli. Le Djebel Nefousa. Très loin de Misrata, le fief des rebelles. C'est là que la France a procédé, ces dernières semaines, à des parachutages d'armes à destination des rebelles : “lance-roquettes, fusils d'assaut, mitrailleuses et surtout missiles antichars Milan”. Du moins, si l'on en croit les informations du Figaro du jour.
Ces informations ont été confirmées par l'état-major en milieu d'après-midi.
L'idée, écrit le journal, est de faire la jonction avec l'opposition dormante dans la capitale - et provoquer un soulèvement de Tripoli qui renverserait Kadhafi.
D'ici là, ces envois d'armes ont permis - toujours selon le Figaro - de sécuriser une vaste zone, de la frontière tunisienne jusqu'aux abords de Gharian, à une soixantaine de kilomètres au sud de Tripoli.
_ Mais les rebelles ne sont pas encore descendus du plateau...
C'est la première fois que la France s'implique directement dans le conflit - sans même l'aide de ses alliés. Jusque-là, les armes provenaient du Qatar et d'autres émirats du Golfe ; et transitaient par Benghazi, puis par Misrata.
_ L'idée est, bien sûr, d'éviter un enlisement du conflit. Qui menace franchement.
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