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Afrique du Sud: l'exposition Lascaux III prend ses quartiers à Johannesburg

Les peintures rupestres françaises qui ont fait la gloire de la grotte de Lascaux s'exposent au Sci Bono Discovery, l’équivalent du musée de la découverte sud-africain, à partir du 17 mai 2018. The Wonders of Rock Art: Lascaux Cave and Africa a nécessité pas moins d'une douzaine de conteneurs maritimes pour déplacer des reproductions gigantesques jusqu'à Johannesburg.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Johannesburg accueille les fac-similés de la célèbre grotte de Montignac.  (Philippe Roy/Aurimages )

 

L'exposition internationale Lascaux poursuit son tour du monde. Après Bordeaux en 2012, puis Chicago, Houston, Montréal, Bruxelles, Paris, Genève, Séoul, Tokyo puis Shanghai, qui ont réuni en tout plus de deux millions visiteurs, c'est au tour de Johannesburg de l'accueillir jusqu'en octobre 2018.

C'est dans les locaux du SCI Bono Discovery, en plein centre de la ville, que la reproduction de la grotte de Lascaux sur des panneaux grandeur nature et ses 2.000 dessins, représentant un bestiaire de 600 animaux (chevaux, aurochs, cerfs, bouquetins) ont élu domicile. Le site accueille habituellement plus de 150.000 visiteurs chaque année parmi lesquels de nombreux enfants et étudiants.

Dans ce musée, le plus grand des sciences d'Afrique du Sud, ces fac-similés de peintures rupestres grandeur nature côtoient d'autres objets d'art pariétal sud-africains, antérieurs aux 18.000 ans de la grotte de Lascaux. 


Pourquoi l'Afrique du Sud? Parce que l'Afrique est le berceau de l'humanité, là où les premiers hommes sont apparus, rappelle Germinal Peiro, le président du Conseil départemental de Dordogne qui a lancé la première étape de cette exposition itinérante, à Bordeaux Cap Sciences en octobre 2012. 

Sur le site périgourdin de Lascaux, la grotte est fermée depuis avril 1963, sur décision du ministre de la Culture de l'époque André Malraux, en raison de la surfréquentation (1.800 personnes par jour) mettant en péril ce joyau préhistorique. Seuls quelques chercheurs et des personnes chargées de la surveillance du site y ont accès. La présence humaine ne devant pas dépasser 200 heures par an à des fins de conservation.

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