Cet article date de plus de deux ans.

Côte d'Ivoire : le président annonce la libération de 78 détenus d'opposition

Alassane Ouattara a été réélu en octobre 2020 pour un troisième mandat controversé lors d'une présidentielle boycottée par l'opposition, qui jugeait ce mandat inconstitutionnel. Ce qui avait provoqué une crise ayant fait une centaine de morts et un demi-millier de blessés entre août et novembre 2020.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, donne une conférence de presse à Abidjan (Côte d'Ivoire), le 27 juillet 2021. (CYRILLE BAH / ANADOLU AGENCY / AFP)

C'est un nouveau signe de l'apaisement politique en Côte d'Ivoire. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi 6 août la remise en liberté de 78 personnes détenues depuis 2020 pour leur opposition à son troisième mandat. Dans un discours prononcé à la veille de la fête de l'indépendance, le chef de l'Etat a annoncé "la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire (...) de 69 inculpés détenus suite aux évènements survenus à l'occasion de l'élection présidentielle d'octobre 2020". Il a ajouté avoir accordé "la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l'occasion de ces mêmes évènements". "L'examen de la situation d'autres personnes encore détenues se poursuit", a-t-il affirmé.

Un climat plus apaisé depuis quelques mois

Alassane Ouattara a été réélu en octobre 2020 pour un troisième mandat controversé lors d'une présidentielle boycottée par l'opposition, qui jugeait ce mandat inconstitutionnel. Cela a provoqué une crise qui a fait une centaine de morts et un demi-millier de blessés entre août et novembre 2020.

La tension est depuis retombée et les élections législatives de mars se sont déroulées dans le calme, avec la participation des grands partis d'opposition qui en ont accepté les résultats donnant la majorité au parti présidentiel. Une exception dans un pays à l'histoire récente marquée par les violences politiques.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.