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Côte d'Ivoire : tirs nourris aux abords du QG de Ouattara

Les partisans de Ouattara ont appelé à marcher aujourd'hui sur le siège de la télévision nationale, à Abidjan. Les premiers manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. Au moins trois d'entre eux ont été tués. _ Un peu plus tard, des tirs ont été échangés entre l'ex-rébellion ivoirienne, qui protège le quartier général d'Alassane Ouattara, et les fidèles de Gbagbo.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 13h avec les échanges de tirs

La journée de tous les dangers, en Côte d'Ivoire. C'est aujourd'hui que les deux camps, celui de Gbagbo et celui de Ouattara, tous deux présidents proclamés après l'élection du 28 novembre, se retrouvent véritablement face à face.
_ Les magasins et les entreprises sont quasiment toutes fermées aujourd'hui. Les rues d'Abidjan sont vides. Seules la police et l'armée patrouillent.

Les partisans de Ouattara avaient appelé à marcher sur le siège de la télévision nationale, à Abidjan - aux mains de proches de Gbagbo. Tout un symbole, donc. Sauf qu'évidemment les partisans de Gbagbo ne comptaient pas se laisser faire...

Quelques manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes - 300 à 400 jeunes, partis du quartier d'Abobo, au nord d'Abidjan - ce qui a tout de même fait au moins trois morts...

Puis les choses sérieuses ont commencé à la mi-journée. Des tirs d'armes lourdes ont été entendus aux abords du quartier général d'Alassane Ouattara. Des tirs entre éléments de l'ex-rébellion qui protège le QG, et forces fidèles à Laurent Gbagbo.

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