Au premier jour de sa tournée africaine ce mardi, Emmanuel Macron impose son style et sa vision au Burkina Faso. Il souhaite une nouvelle relation avec l'Afrique, une relation qui repose sur un principe fondateur : "Je ne suis pas venu ici vous dire quelle est la politique africaine de la France [...] parce qu'il n'y a plus de politique africaine de la France", affirme-t-il. Le chef de l'État s'adresse à la jeunesse. Dans cet amphithéâtre de Ouagadougou, il passe en revue pendant près de deux heures les défis du continent africain : le terrorisme, le climat ou encore la démographie, oubliant parfois sa posture de neutralité.Les questions-réponses virent au showVient ensuite le jeu des questions-réponses. Un débat qui vire au show et dans lequel Emmanuel Macron répond sans détour. Dans une ambiance surchauffée, le chef de l'État joue même au professeur pour ramener le calme autour de lui. Mais lorsque les questions sont incisives, il répond avec fermeté, notamment sur la question des migrants exploités en tant qu'esclaves en Libye. Cette question sera au cœur du sommet Europe-Afrique, mercredi en Côte d'Ivoire, prochaine étape d'Emmanuel Macron.