Otages : l'opaque stratégie française
Après la libération de deux otages français jeudi 9 mai au Burkina Faso, France 2 décrypte l'intervention des forces spéciales.
Elles sont intervenues en pleine nuit. Neuf jours après la capture de deux touristes français dans le parc de la Pendjari, au Bénin, les forces françaises sont entrées en action pour les libérer. "Cet effort là, c'est comme dans un enlèvement d'enfant, il faut le marquer au début, parce que c'est au début qu'on peut produire le plus d'effets et avoir le plus d'informations", détaille le chef d'État-major des armées François Lecointre. Avant l'assaut, les militaires français sont persuadés que les ravisseurs sont sur le point de passer au Mali où ils auraient transféré leurs otages.
Ne pas encourager les prises d'otages
Si le gouvernement n'a pas payé directement, l'entreprise Areva pour laquelle travaillaient les otages a déboursé plusieurs millions d'euros. Une façon pour la France, de contourner sa doctrine et de ne pas encourager la capture de ses ressortissants.
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