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Avoirs "captés" : la France va aider la Tunisie face au clan Ben Ali

François Hollande s'est dit prêt mardi à aider la Tunisie à récupérer les biens captés par les proches de l'ancien président Ben Ali.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président français, François Hollande, et son homologue tunisien, Moncef Marzouki, lors d'une conférence de presse le 17 juillet 2012 à l'Elysée, à Paris. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

La traque aux avoirs des proches de Ben Ali se précise. Le président François Hollande a assuré mardi 17 juillet que la France allait "aider" la Tunisie à récupérer ses avoirs "captés" par le clan de l'ancien président tunisien et qui ne se trouvent "pas en France". Lors d'une conférence commune avec son homologue tunisien Moncef Marzouki à l'Elysée, il a affirmé que la France serait aux côtés de la Tunisie pour la période de "transition" démocratique.

Le chef de l'Etat tunisien, Moncef Marzouki, est revenu sur cette traque, affirmant que ce que "cet homme et sa famille ont volé à la Tunisie se chiffre en milliards de dollars et que c'est la totalité de cette somme qui doit revenir en Tunisie". Il faisait écho à la proposition de l'ancien président de "nous rétrocéder une partie" de ses avoirs en Suisse. "Nous ne voulons pas une partie, nous voulons le tout", a-t-il insisté, tout en promettant un "procès équitable" à Ben Ali.

Vers une nouvelle relation entre les deux pays

François Hollande a dit sa volonté de "rouvrir d'une autre manière que par le passé le dialogue entre l'Europe et la Méditerranée". Il a regretté des "formules" qui "n'ont pas toujours donné le résultat escompté", dans une allusion apparente à l'Union pour la Méditerranée initiée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

Le président français a insisté sur la nécessité d'avoir "des projets concrets", et évoqué le "processus 5+5", en référence au groupe réunissant depuis le début des années 1990 cinq pays des deux rives.

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