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Arche de Zoé : les journalistes bientôt libérés ?

Au Tchad, la Cour suprême a dessaisi la juridiction d'Abéché du dossier des 16 Européens inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé. Un nouveau juge d'instruction va être désigné. Une délocalisation à Djamena qui ouvre également la voie au transfert des 9 Français et des 7 Espagnols d'Abéché où ils ont été arrêtés il y a plus d'une semaine...
Article rédigé par franceinfo
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Le président français Nicolas Sarkozy a eu hier soir un entretien téléphonique avec son homologue tchadien au lendemain d'un autre échange entre les deux dirigeants sur l'affaire de l'Arche de Zoé. Lors d'un entretien téléphonique mercredi soir, M. Sarkozy avait demandé au président tchadien "la libération dans les meilleurs délais" des trois journalistes français détenus dans cette affaire. "Le président Deby lui a indiqué qu'il ferait tout son possible pour les libérer", avait affirmé l'Elysée.

Un couple de Français, qui a requis l'anonymat, a déposé plainte pour escroquerie après avoir versé 2.400 euros à l'association. Il affirme avoir été averti au dernier moment qu'il n'avait finalement pas été retenu parmi les familles d'accueil initialement sélectionnées. Le parquet de Perpignan a transmis la plainte au parquet de Paris, où a été ouverte fin octobre une information judiciaire contre X visant les activités de l'Arche de Zoé.

"Ce partage d'enfants est révoltant. Ils nous ont menti de A à Z et ont tout fait pour nous affaiblir psychologiquement, pour qu'on ne fasse pas de scandale et qu'on dénonce leur mécanisme sectaire", a affirmé le couple à L'Indépendant. "On était dans une démarche de sauvetage et sensible à la notion d'accueil et pas d'adoption dans la mesure où nous avons déjà des enfants", a-t-il expliqué, sous couvert d'anonymat par crainte d'éventuels "pression et harcèlement" des familles continuant à soutenir l'Arche de Zoé.

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