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Arche de Zoé : Breteau accuse, le quai d'Orsay réplique

Après les explications, les accusations. Dans une lettre qui fait suite à celle que nous avons publiée la semaine dernière, le président de l'Arche de Zoé met en cause les autorités françaises et l'attitude de Rama Yade qu'il accuse d'imposture. Le ministère des Affaires étrangères, lui, se défend...
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Eric Breteau balance. Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère. En premier lieu, il s'attaque à Rama Yade, après ses propos lors de l'arrestation de l'équipe de l'association humanitaire. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme avait déclaré que "la première victime" dans cette affaire "c'

Deuxième cible d'Eric Breteau, le ministère des Affaires étrangères, accusé de "gestion calamiteuse de l'affaire". Du fond de sa cellule à N'Djamena, le président de l'Arche de Zoé dénonce "une volonté de nuisance et de désinformation manifeste du quai d'Orsay", avant de pointer du doigt Bernard Kouchner lui-même, s'étonnant du silence de l'ancien "French Doctor".

Sollicité par France Info, le ministère des Affaires étrangères a répondu à ces accusations, répétant que les services français ont tenté de dissuader l'Arche de Zoé de mener cette opération d'évacuation d'enfants, que la finalité de l'opération "a été dissimulée de bout en bout" par l'association, que les propos "attribués à des agents du ministère n'ont jamais été tenus". Enfin, le communiqué du quai d'Orsay précise que "la justice est saisie en France comme au Tchad, dans le but de faire toute la lumière sur l'ensemble des faits."

Eric Breteau le sait bien : l'équipe de l'Arche de Zoé, inculpée au Tchad d’enlèvement de mineurs et d’escroquerie, risque de 5 à 20 ans de travaux forcés.

Anne Jocteur Monrozier

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