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Après la Tunisie, la Jordanie, l'Algérie ou l'Albanie?

Cela fait une semaine que la Tunisie vit sans le président Ben Ali, qui a pris la fuite vendredi dernier. Depuis le nouveau pouvoir tente de s'organiser et des opposants sont rentrés. En Algérie, une manifestation prévue aujourd'hui a été bloquée par les forces de l'ordre. En Jordanie, les islamistes, les partis de gauche et les syndicats professionnels se sont mobilisés hier. En Albanie, l'opposition a fait de ce samedi une journée de deuil après la mort hier de trois civils au cours des manifestations.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©Reuters/ Muhammad Hamed)

Hier c'est la Jordanie qui paraissait vouloir suivre la Tunisie. Le gouvernement a tenté de calmer le jeu en annonçant une augmentation des salaires des fonctionnaires. Mais la colère des manifestants n'est pas retombée? Ils demandent maintenant le départ du Premier ministre, un changement du système.

Trois morts hier en Albanie

Le chef de l'opposition albanaise et maire de
Tirana Edi Rama a annoncé ce matin que les manifestations anti-gouvernementales
allaient “reprendre” après l'enterrement des trois manifestants tués la veille
à Tirana. Ils manifestaient pour obtenir la démission du
Premier ministre Sali Berisha et la convocation d'élections législatives
anticipées.

En Algérie, les forces de l'ordre bloquent une manifestation

C'est un parti d'opposition, le Rassemblement
pour la Culture et la Démocratie qui était à l'origine de l'appel à manifester aujourd'hui pour la démocratie dans le
centre d'Alger, de la Place de la Concorde
jusqu'à l'Assemblée nationale populaire. Une marche interdite par les autorités en vertu de l'Etat d'urgence.
La police tente en ce moment de transformer cette marche en un rassemblement.

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