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Le massacre de Marikana a ébranlé l'Afrique du Sud

Plus d'un mois après le massacre de la mine de Marikana et la mort de 34 salariés, la contestation s'étend en Afrique du Sud. Des grèves touchent les mines d'or. Et les syndicats, tout comme le pouvoir politique, sont discrédités.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les mineurs de Marikana ont obtenu une augmentation de 22 % (AFP)

La grève s'étend dans les exploitations aurifères sud-africaines. Dernières touchées par le mouvement, les six unités du groupe AngloGold Ashanti sont à l'arrêt. Selon un porte-parole de la société, une large majorité des 35.000 mineurs est en grève. Contrairement au secteur du platine, les mines d'or ont une négociation centralisée. Aussi, l'extension du conflit donne plus de force aux grévistes dans la négociation.

L'agitation sociale s'est étendue depuis le conflit de Marikana et la fusillade du 16 août. Les revendications sont souvent salariales, encouragées par la victoire des mineurs de Marikana qui ont obtenu finalement une hausse de 22% de leurs salaires.

Mais l'Afrique du Sud est aussi parcourue par un profond sentiment de défiance vis-à-vis des syndicats et des politiques. Aux yeux de beaucoup de Noirs, Jacob Zuma, le président de la République, membre de l'ANC, parti de Nelson Mandela, est celui qui a fait tirer dans la foule.

Reportage AFP Vidéo diffusé le 26 septembre 2012

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